Une sélection qui pétille dans les oreilles. Parfaite pour les soirées entre potes et potesses. Enjoy!
Robyn – With Every Heartbeat (Punks Jump Up remix) / 2007
La suédoise Robyn a réalisé plusieurs collaborations avec le groupe magistral Röyksopp. Voilà un exemple de transformation d’un morceau triste en bombe dancefloor, grâce aux remixeurs Punks Jump Up qui savent remuer la piste. Efficace pour le démarrage de soirée.
Mai Lan – Easy (Mr. Nô remix) / 2012
Mr Nô octroie une bonne fibre dansante aux paroles enivrantes de Mai Lan. Cet artiste a participé à l’essor de la scène électro de Clermont-Ferrand. On avait eu l’occasion de discuter avec lui, dans une petite salle parisienne, après la sortie de son maxi Versus. On lui avait dit que sa musique mériterait de connaître une plus grande audience. Mais il était déjà en lice pour un grand show « Fantômes » avec le couturier Jean-Charles de Castelbajac, dans le cadre de Lille 3000, devant… plusieurs centaines de milliers de personnes quelques semaines plus tard.
Gorakin – Romance 2.0 / juin 2021
Un morceau sans prise de tête, de ce Clermontois. Une critique distanciée de la virtualité des relations numériques. Et de l’oppression du sexy, comme dirait le philosophe Herbert Marcuse. Le genre de titre qui, bien distribué, ferait un carton auprès d’un public fêtard. Où les paroles entêtantes seraient reprises en chœur. Un hymne de soirée.
Shamir – Call it Off / 2015
Un extrait de l’album Ratchet, quintessence de la pop. On se souvient du concert à the Great escape, le principal festival de groupes émergents (à Brighton). Une ambiance de folie où tout le monde se laissait entrainer le sourire aux lèvres. Ce morceau a un effet sur tous les publics, du plus jeune âge au plus âgé. Vous pouvez essayer ! On espère que Shamir reviendra à cet esprit pour ces prochains albums.
La Femme – Foreigner / mai 2021
On ne les présente plus. Ils viennent du Sud-Ouest. Donc, pas besoin de leur expliquer ce qu’est la coolitude… La preuve dans ce morceau agrémenté d’une vidéo fun. (On reconnaîtra le tournage pendant la « ZAD » d’Extinction Rebellion du Pont au Change/place de Châtelet).
The Chemical Brothers – Darkness That You Fear (The Blessed Madonna Remix) / juin 2021
Le duo électronique qui a inventé la jeunesse éternelle… Le renouvellement permanent. Personne ne sait si c’est dû à une solution « chimique » ou « naturelle » pour ces Chemical bros. Dans chaque album depuis les années 90, il y a toujours au moins une ou plusieurs pépites. Combien de décennies vont-ils encore nous surprendre ? Dans ce track, The Blessed Madonna balance de la grosse saccade percussive. Voyage dancefloor dans « l’obscurité qui ne fait plus peur ».
Musique chienne – Wormz / 2020 (sortie du maxi Salle d’une fête en juin 2021)
De la musique pour chien, chienne et pour les gens. Voilà comment cette productrice originaire de Meudon, délocalisée à Marseille, considère ses sons. Les canidés doivent remuer la queue sur ce beat fou. Des accents acid house, des accélérations et ralentissements soudains, du xylophone, des paroles dadaïstes, de la saturation aigue à la Mr Oizo, et l’énergie de gabber (style de musique hardcore avec ses codes, et ses propres pas de danse).
Shook – Hurry Up / juillet 2021
L’arpégiateur du synthé fonctionne à fond, dans ce morceau rapide d’électro (rétro-)futuriste. Très dancefloor et apparemment qui marche aussi pour le bain. A en croire le matou du clip, en pleine toilette.
Dutch Uncles – Streetlight / 2017
La voix toute en variation de Duncan Wallis est simplement magnifique au gré des albums. Une prouesse conférant un charme particulier à l’électro-pop. Un morceau représentatif de ce groupe, injustement méconnu, du Grand Manchester. Un dynamisme apaisé, aussi bon en studio qu’en live.
Field Music – Count it up / 2018
Comme Dutch Uncles, Field Music produit une électro à base de batterie (et non de boîte à rythmes). Et elle rend bien pêchues les nappes de synthés. On a envie de marcher dans les rues du monde entier avec ce son dans les oreilles, sans un seul arrêt.
Tatum Rush – Too Late / avril 2021
Une dose expressément kitsh, de la bossa nova, des accords dignes de la Croisière s’amuse, des refrains en italiens qui semblent ne jamais s’arrêter. La formule dansante sur les sables chauds de Giordano dit Tatum Rush.
Howlin’ Jaws – Heartbreaker / juillet 2021
Un petit détour rockabilly avec le trio parisien Howlin’ Jaws, qui réhabilite ce style. Un « briseur de cœur » tout en joie. Parfaitement dansant.
Limiñanas & Laurent Garnier – Que Calor (feat. Edi Pistolas) / juin 2021 (sortie de l’album De Película le 10 septembre 2021)
L’équipe gagnante. Le couple le plus rock de ces dernières années, Les Limiñanas, et le mentor de l’électronique française, Laurent Garnier. L’hypnose de The Doors avec du gros kick ! On finit en transe dans cette chaleur.
Cour de Récré – Vice Et Werther / 2020 (sortie de leur 1er album éponyme début septembre)
Une pop électronique pour les amoureux de Lio ou de Luna Parker (« Tes états d’âmes Eric »), tant au niveau de la composition que de la voix, ainsi que d’Etienne Daho. On ne peut s’empêcher de penser aux souffrances du Jeune Werther de Goethe. Des dilemmes et de l’ambiguïté de bromance. Produit par Joseph Signoret de Keep Dancing Inc.
Baywaves, Megansito El Guapo – Drip / juin 2021
L’envie de combiner plusieurs morceaux en un seul. De la pop romantique, de la dream pop, de l’acid jazz, des synthés planants, quelques paroles hip hop mêlées à du chant doux. Des accents de Toro y moi aussi.
Feu ! Chatterton – Ecran total / mars 2021
La belle alliance. Le style inimitable et le parler d’il y a plusieurs générations de Feu ! Chatterton, avec la production d’Arnaud Rebotini. Ce denier est bien connu dans le milieu de l’électro mais a acquis une reconnaissance grand public avec son César pour 120 battements par minute. La singularité de Feu ! Chatterton sublimée.
Melenas – Cartel de neón / 2017
L’un des groupes les plus frais du moment, formé par ces 4 musiciennes d’indie-rock de Pampelune. Si leur deuxième album Dias raros est à écouter en boucle, on revient sur ce morceau acidulé, chanté en castillan, de leur premier opus (et qui vient d’être ré-édité en vinyle).